Christine Julien rédactrice en chef de la revue professionnelle Porphyre destinée aux préparateurs en pharmacie nous présente son analyse de l’évolution du métier du préparateur en pharmacie dans les officines :

Initialement appelé « Aide pharmacien » c’est en 1907 qu’il est nommé « Préparateur en Pharmacie », il s’agit d’une première reconnaissance de ce professionnel. Il faudra attendre une loi en 1946 pour que le statut soit officialisé et 1948 pour la création des diplômes.

Seul habilité à seconder le pharmacien, le préparateur est un maillon indispensable de l’équipe officinale d’aujourd’hui. Ainsi, en France il y a environ 53 000 pharmaciens, titulaires et adjoints, et plus de 70 000 préparateurs en Pharmacie !

Initialement destiné uniquement à seconder le pharmacien dans la préparation des médicaments sous son contrôle effectif, ses missions ont progressivement évolué vers la délivrance d’ordonnances de plus en plus complexes en même temps que les spécialités remplaçaient les préparations.

Et le DEUST va dans le sens des besoins de montée en compétence.

Régi par le code de la santé publique, le métier de préparateur en pharmacie nécessite de solides connaissances scientifiques et des aptitudes humaines et relationnelles mais également commerciales. Il évolue dans un commerce “pas comme les autres” où le conseil et l’accompagnement sont primordiaux. Pour s’adapter aux évolutions et innovations pharmaceutiques et sociétales, il doit continuer à se former régulièrement. Le bien-être du patient est au cœur de sa pratique professionnelle. En faisant preuve d’empathie, il doit savoir s’adapter à ses clients-patients pour leur assurer un niveau de conseil irréprochable.  

Le DEUST est une formation en apprentissage qui intègre toutes les évolutions du métier. Avec une expérience professionnelle de deux ans en apprentissage et un enseignement adapté, le Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques permettra une meilleure reconnaissance de ce professionnel avec un niveau BAC+2. Il permettra également d’affirmer sa position de professionnel de santé.

Crédit photo : Philippe Matsas